21.8.06

La schizophrénie (suite)

Je ne parlerai pas de la réaction de certaines personnes de la famille ; pas besoin de compter sur eux pour un soutien quelconque , leur en vouloir ? (Ils ne savaient pas comment réagir…bref)
Je ne parlerai pas des difficultés d’hospitalisation, parce que la Loi est ainsi faite, par protection contre les hospitalisations abusives : « si le malade ne veut pas être hospitalisé, on ne peut pas l’y obliger, à partir du moment où il est majeur et du moment où il n’est pas dangereux pour les autres» (là on ne sait pas où est la limite avec la non-assistance à personne en danger !). Une des caractéristiques de cette maladie : le malade ne se reconnaît pas malade, il est donc bien rare qu’il y aille de son plein gré.
Certes il existe l’Hospitalisation à la demande d’un tiers ou l’Hospitalisation d’Office (c’est à ces formules que nous avons dû avoir recours) mais au prix de combien de formalités et toujours dans la crainte que le malade vous « file entre les doigts ».

Je ne parlerai pas de l’univers psychiatrique :
- manque de moyens
- manque de locaux
- manque de personnel
- promiscuité de malades « lourds »
- véritable camisole chimique
- manque de structures pour aider les malades à la sortie d’une hospitalisation.

Alors que j’interrogeais le médecin sur la sortie , (qui me paraissait prématurée), de ma fille, il m’a dit clairement qu’il manquait de place et qu’il faisait sortir les cas les moins difficiles.

A sa sortie, c’est un véritable « zombie », ensuite comme elle prend le traitement régulièrement son état s’améliore très vite et elle a une vie quasi normale. Malheureusement ça dure plus ou moins longtemps, jusqu’à ce qu’elle décide qu’elle ne veut plus se soigner. Il y a eu des répits assez longs qui nous permettaient d’y croire, de nous dire : « peut-être il y a plusieurs formes et V. peut s’en sortir »…..
Jusqu’à ce mois de décembre dernier…., elle s’est enfuie de l’hôpital, mais cette fois, elle avait une voiture…pendant 3 jours nous avons perdu sa trace, c’est la gendarmerie qui nous a prévenus : V. avait eu un très grave accident de la route. Après 4 mois d’hôpital et plusieurs opérations, elle réapprend à marcher dans un centre de rééducation depuis fin mars.
Il paraît que l’on sort grandi des épreuves. Je ne sais pas si j’en suis « grandie », le côté positif (si l’on peut dire) : ça m’a « éveillée », je me suis posé des questions, j’ai essayé d’y trouver des réponses, j’ai fait un travail de développement de Soi. J’ai le sentiment d’avoir avancé, mais que de chemin encore à parcourir…


« L’état de V. ne justifie plus de sa présence au Centre à compter de fin Août » a déclaré le médecin. Mais il n’existe aucune structure pour l’accueillir.
Or elle souffre du « syndrome de la queue de cheval (nous attendons toujours une explication précise) c’est-à-dire que lors de la fracture du sacrum des nerfs ont été lésés : son pied droit ne se relève qu’à l’aide d’un releveur et elle doit se sonder…, elle marche toujours avec deux béquilles, mais surtout l’escarre sacrale qu’elle a contractée lors de ses 3 mois d’immobilisation est loin d’être guérie. Côté psychique, elle va bien (il y a 8 mois qu’elle prend le traitement correctement.)
Nous devions partir nous reposer pendant le mois de septembre, nous partons donc tout à l'heure jusqu’au 30 ou au 31 pour essayer de « recharger les accus » et être en forme lors de sa sortie.

Je vous dis donc à bientôt et vous remercie tous de votre soutien.

20.8.06

La schizophrénie

Un sujet beaucoup moins léger que tous ceux abordés jusqu'ici :

Connaissez-vous cette maladie ?

http://fr.psychiatrie.be/bgdisplay.jhtml?itemname=nonprofbackschiz010

Je ne la connaissais pas jusqu’à ce 5 juillet 1997, date de la première hospitalisation sous contrainte de ma fille aînée….V.
Je l’ai vaguement évoqué dans des commentaires ou même dans un précédent billet…
Pourquoi je n’en ai pas parlé jusque là ? par protection , par respect, pour ne pas trahir l’intéressée tout d’abord, mes proches ensuite, pour préserver notre intimité..
Pourquoi je le fais aujourd’hui : non pas pour me faire plaindre mais par besoin d’extérioriser, d’accoucher de cette grande peine enfouie au fond de moi jour après jour. La lecture de certains blogs m’a donné confiance : je ne serai pas jugée mais entendue (lue) et je me suis dit : pourquoi pas.
Cette maladie, on n’en parle pas, c’est un sujet tabou, ce n’est pas une maladie noble. Elle fait peur (et il y a de quoi). Elle terrasse le malade et sa famille . Le malade a des réactions tellement inattendues, il nous entraîne dans le tourbillon de ses contradictions et peut se faire détester autant qu’aimer. (Comment admettre cette dualité entre la personne que l’ on voit devant soi, et celle qui peut être complètement en dehors de la réalité ?)
Au départ, on n’y croit pas, on refuse l’éventualité, (je ne sais dans quel ordre) on culpabilise, on est en colère, en révolte. Non ! Pas elle ! Elle en qui on avait mis tous nos espoirs, elle qui avait un cursus « normal – où est la normalité ? -» (jusqu’à la première année de Fac en tous cas), elle qui est si jolie (oui elle a été très belle). Elle si intelligente, si cultivée……ELLE, notre fille !!!
Au fil des jours, des mois, des ans, il faut se rendre à l’évidence ! Ca n’arrive pas qu’aux autres.
Nous sommes restés quatre années, seuls, à faire face tant bien que mal aux diverses péripéties, ensuite nous avons adhéré à une association de familles de malades. Adhérer, c’était un nouveau pas, c’était reconnaître la réalité. (sans forcément l’accepter) Mais avec l’expérience des autres, nous n’étions plus « seuls » à avoir ce genre de difficulté, chez d’autres les manifestations étaient pire que chez notre fille, ça nous permettait de relativiser….
V. s’est mise dans des situations difficiles, (on la plaignait, on lui en voulait) mais à chaque fois nous étions là, pour l’aider, au prix de l’abnégation de tout ce qui n’était pas ELLE : nous ne comptions pas nos efforts. Je reconnais aussi avoir délaissé son frère et sa sœur à qui je demandais de l’aide et qui se sont trouvés (ainsi que notre gendre) plus souvent qu’à leur tour « en première ligne » Mon mari : nos points de vue sur notre façon de gérer les situations sont bien différents, heureusement il est là pour tempérer mes élans et me forcer à prendre du recul et à nous « protéger ». Il y a des moments où l’on a l’impression d’entamer à la suite de V. une « descente aux enfers »

à suivre...

19.8.06

Scolopendre et papillon sur fond de ciel bleu

Je n'aime pas particulièrement la rencontrer, c'est pourtant la période où l'on en trouve partout dans la maison. Je viens d'apprendre que son nom est féminin et que sa morsure pouvait être dangereuse, moi qui la croyais complètement innofensive.





Bon week-end à tous mes visiteurs.

18.8.06

Les mudras (suite)

François a raison voici deux croquis pour mieux comprendre les exemples dont j'ai parlé hier, et, en prime une des dernières roses de mon jardin.

17.8.06

Les mudras

Une amie m’a offert le livre : « Les Mudras, Le Yoga au bout des doigts ». Gertrud Hirsh professeur de Yoga a testé avec succès l’effet thérapeutique de ces gestes mystérieux que sont les mudras dont elle nous fait part dans ce livre. J’en ai extrait un article qui m’a paru intéressant pour améliorer notre relation aux autres :
« Notre prochain est notre miroir ! Ce qui nous plaît particulièrement chez autrui c’est aussi ce que nous aimons en nous. Ce qui nous déplaît chez l’autre, nous le rejetons aussi chez nous. Nous rencontrerons toujours le même type de personnes jusqu’à ce que nous ayons appris la leçon. Quand nous aurons passé le cap, alors nos proches changeront en conséquence ou disparaîtront de notre « environnement » et d’autres prendront leur place. Cela peut paraître dur, mais cela est malheureusement la vérité. N’est-il pas vrai que les personnes de notre entourage vivent ce que nous ne voulons pas nous avouer ? Souvent les autres nous irritent par leur comportement, leurs jugement hâtifs, leurs paroles agressantes ou involontairement blessantes , leur manque d’écoute, ou bien ils nous énervent par leur agitation, veulent toujours avoir raison, sont méfiants…Mais comment réagissons-nous ? Depuis longtemps déjà, j’essaie de déchiffrer les messages que les autres m’envoient, en les rapportant à moi-même. Comment suis-je ? Comment est-ce que je me comporte ? Quelle action est-ce que j’exerce sur autrui ? Dans ce processus, j’apprends à mieux me connaître et j’ai la possibilité de me changer. Souvent aussi, nous avons peur de l’autre et de ses réactions et nous préférons nous laisser manipuler et exploiter ou nous voulons gagner son amour en étant « sages » et en redoublant d’amour à son égard.
Certains mudras peuvent apporter de la clarté dans nos relations nous libérer de nos peurs, et nous soutenir dans notre travail de pardon…..quand avec toutes ces observations sur vous-mêmes vous prenez conscience de tout ce que vous faites « de travers », aimez-vous, chouchoutez-vous, au lieu de toujours vous critiquer. Il nous est toujours donné une nouvelle chance de « bien » faire. »


Exemples de mudra :

1-La main gauche dirigée ver le bas, la paume vers le haut. La main droite repose sur les genoux ou sur les cuisses.
Affirmation positive : Je me pardonne tout le mal que j’ai fait ou que j’ai dit,. Je te pardonne tout le mal que tu as jamais fait ou dit
.
2-Repliez le petit doigt de la main droite jusqu’à ce que son extrémité touche le thénar et pressez légèrement sur ce doigt à l’aide du pouce gauche. Ce faisant, la main gauche entoure délicatement la main droite par le bas.
Affirmation positive : j’ai toujours la possibilité de lâcher quelque chose, de rechercher une solution ou de modifier son aspect.

16.8.06

Arbres

avec meurtrière

Drôle de forme


Recouvert de lierre




15.8.06

Ilebomonfilou



Un très bon anniversaire pour toi en ce jour du 15 Août !

Et une bonne journée à tous mes visiteurs.

14.8.06

Scabieuse ?

Non ce n'est pas un tournesol, Horticolo me dira si je me trompe, je pense qu'il s'agit d'une scabieuse. Je vous souhaite une bonne journée.


13.8.06

Tournesols, encore...

J'ai déjà publié plusieurs photos de tournesols mais ils sont tellement beaux que j'ai du mal à résister. Pour une fois que j'en ai dans mon jardin, je passe beaucoup de temps à les observer même si je me sens bien petite à côté d'eux....






12.8.06

Tenture murale



Après trois tentatives je peux enfin publier la photo d'un des nombreux patchworks que j'ai réalisés du temps où je ne connaissais pas les blogs.

Je vous souhaite un très bon week-end.

11.8.06

La minette

Séductrice...

Curieuse...


Envie de s'évader.?


Finalement une bonnes sieste (sur un bord de table d'où ma maîtresse envoie ses blogs) me conviendra parfaitement...


Bonne journée !

10.8.06

Finitions

Chers amis qui n'avez pas abandonné votre ordinateur, je vous invite à un voyage en Martinique où vous pourrez encourager une nouvelle bloggeuse Valeria qui nous raconte la vie dans son île et nous en montre de belles photos. Un nouveau venu aussi Christian nous parle de la vie de tous les jours ici et dans d'autres pays où il a vécu. Rendons leur visiste.


Pour ma part, suite à mon billet du 30 juillet dernier, je vous montre la nouvelle pile de bois (revue et corrigée). Nous nous sommes particulièrement appliqués, cette fois elle ne devrait pas s'effondrer.

Le 1er Aôut, je vous avais promis uen photo du barbecue terminé. Ile ne manque plus que le crépi de la hotte mais le voici déjà en action : premier feu

et première grillade... (hum...qui en veut ?)


9.8.06

Le doryphore


Petit insecte long de 1 à 2 cm, arrondi au dos bombé rayé de 10 rayures jaunes et 10 rayures noires . Les antennes sont courtes, en massue avec les segments bien détachés. Le thorax et la tête sont bruns.L'appareil bucal est du type broyeur-. Les pattes sont musclées, même si l'animal se déplace lentement.

Au printemps les adultes s'accouplent et la femelle pond jusqu'à la fin de l'été 2500 oeufs environs, par paquet de 20. Les oeufs sont jaunes- orangés long de 1 à 2 mm accrochées sur la face inférieure des feuilles (pourles protéger du soleil, de la pluie...et des prédateurs!!)Au bout de 4 à 10 jours, les oeufs éclosent: les larves rose-oranges tachetées depoints noirs réguliers peuvent commencer le carnage!Elles subissent trois mues avant d'atteindre leur développement complet au bout de 15 jours. Puis les larves quittent la plante- hôte, s'enfouissent dans le sol et débute leur stade nymphal.Les nymphes sont de couleur pâles, légèrement rosées.Après 8 à 15 jours, la larve éclôt, l'imago (c'est- à -dire l' adulte parfait, en d'autres termes, l'insecte fini ) apparaît mais il reste quelques jours dans le sol pour que sa carapace se durcisse avant de retourner sur sa patate.Les adultes vivent de un à deux ans et passent l'hiver sous terre.


En voici deux photographiés sur le pied d'aubergines dans mon jardin, on y voit bien l'entame qu'ils ont commencée dans la feuille, c'est incroyable de voir la rapidité avec laquelle ils la découpent.

8.8.06

Ombre chinoise



Le soleil qui tapait sur la vitre de la voiture garée devant la maison, projetait l'ombre des plantes sur le mur du salon.

7.8.06

Décapotable

Comme dans le billet de Benj : "Tout oublier" l'espace d'un jour et profiter des bons moments, ceux que nous avons partagés au cours de la journée d'hier où tous nos enfants étaient réunis (occasions trop rares). Nous avons fait une ballade en décapotable.... oui, soyons fous... en décapotable





dans laquelle nous sommes montés à tout de rôle et qui, malgré son grand âge a parcouru courageusement coteaux et vallons ...

Journée qui s'est terminée par un beau coucher de soleil :


Une de ces journées qui nous font dire que : "La Vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la Vie !

5.8.06

Tournesols















Deux photos de tournesol pour vous souhaiter un bon week-end. Je vous dis : à lundi.

4.8.06

Karine


Le 25 juillet, j’envoyais des Encouragements à ma fille aînée .

Aujourd’hui, c’est à sa sœur cadette que je voudrais en envoyer , elle qui a une Intervillite placentaire récidivante dont j’ai parlé le 13 avril dernier.

Pour qu’elle arrive à transcender cette souffrance enfouie tout au fond d’elle, tel qu’en témoigne ce regard triste.
Elle qui a une nièce de un an et dont tous les cousins ont des bébés.
Elle qui, refuse d’assister aux réunions de famille pour ne pas voir ceux de sa génération avec leur progéniture.
Elle qui se culpabilise de ne pouvoir amener une grossesse à terme, dont toutes les réflexions qu’elle peut entendre à propos d’enfants lui sont comme un couteau dans la plaie.
Elle qui pourtant, et tant mieux, travaille toute l’année avec des enfants en maternelle.
Elle qui voudrait crier sa souffrance à la terre entière.
Elle qui pense sans arrêt à ce manque qui lui pèse tous les jours un peu plus.
Elle qui cache souvent derrière son beau sourire tous ses tourments jusqu’au jour où n’en pouvant plus elle verse son trop-plein de larmes…
Comme je voudrais que tu retrouves ton insouciance d’enfant et le beau sourire avec lequel tu me disais : je veux vivre, je veux vivre !

3.8.06

Eglises

Rivières (Tarn)


Payrin-Agmontel (Tarn)


Mazamet (Tarn)


Notre-Dame des Champs (Aveyron)


Boussac (Haute-Loire) Eglises jumelles


Blesle (Haute-Loire)

Bonne journée à tous (ici elle est humide, on apprécie pour une fois )

2.8.06

Pêle-Mêle


Cabane de berger (Aveyron)


Tourelle (Aveyron)


Pigeonnier (Cher)


Vieille auge de pierre (Aveyron)


Puits (Tarn)

1.8.06

Légos pour adultes

Hier après-midi, M. Tanette a construit un barbecue en briques réfractaires qui s'encastrent les unes dans les autres comme des légos, sans ciment ni colle


mais après la mésaventure de la pile de bois (voir mon billet d'avant-hier), M. Tanette redouble de prudence et a préféré mettre quelques point de colle par-ci, par là (on ne sait jamais...)



Pour la hotte, un petit coup de main lui a été nécessaire, mais pas mal le résultat.


Je publierai une photo quand tout sera fini.

Ah mon Dieu, quel bonheur d'avoir un mari qui bricole,

Ah mon Dieu quel bonheur, d'avoir un mari bricoleur ! (comme il est dit dans la chanson.)