L'an dernier j'ai déjà publié la photo de celui que j'avais pris pour un jardinier.
En fait il s'agit de Victor de l'Aveyron,
(savamment représenté par Pierre dans les jardins du GEM -Groupe d'entr'aide mutuelle - à Castres)
dont je viens d'apprendre qu'il a réellement existé et que son histoire a inspiré un film à
François Truffaut en 1969.
(clic pour agrandir)Connaissiez-vous son histoire ? Je l'ai trouvée dans Wikipédia :
"Victor de l'Aveyron est un enfant sauvage, qui serait né vers 1790 dans le Tarn et qui s'est réfugié dans l'Aveyron.
En 1797 un enfant d'environ 9-10 ans est aperçu dans le Tarn, mais ce n'est que deux ans plus tard qu'il sera attrapé, escorté au village de Lacaune et recueilli par une veuve. L'enfant ne se nourrit que de végétaux crus, ou qu'il a cuits lui-même. Il fugue au bout d'une semaine. Nous sommes en 1799 ; durant l'hiver, l'enfant descend du Tarn à l'Aveyron. Le 6 janvier 1800, un enfant nu, voûté, aux cheveux hirsutes, est débusqué par trois chasseurs. Il s’enfuit, sort des bois et se réfugie dans la maison du teinturier Vidal, à Saint-Sernin-sur-Rance. Il ne parle pas et fait des gestes désordonnés. Il est envoyé trois jours plus tard dans un orphelinat de Saint-Affrique, puis le mois suivant à Rodez.
C’est un certain abbé Bonaterre qui le récupère et l’emmène à l’École centrale. Le ministre Lucien Bonaparte réclame son transfert à Paris. Il arrive donc dans la capitale le 6 août 1800. Le voilà livré à la curiosité de la foule et des savants. Toutes sortes d’hypothèses, même les plus absurdes, ont été formulées à son sujet. En particulier on ne saura jamais si son retard mental était dû à son isolement ou si un handicap mental préalable avait conduit à son abandon vers l’âge de deux ans.
En 1801, Victor est confié au docteur Jean Itard (Jean Marc Gaspard Itard, né le 25 avril 1774, fut un médecin français du XIXè siècle, spécialiste de la surdité et de l'éducation spécialisée, célèbre pour son travail sur le cas de l'enfant sauvage, Victor de l'Aveyron. Il compte parmi les pionniers de l'oto-rhino-laryngologie. Il est considéré non seulement comme le créateur de la première école française d’otologie mais aussi comme le fondateur de la psychiatrie de l’enfant.. ) Personne ne croit à sa réinsertion sociale, mais Jean Itard s’attelle à la tâche. Il publiera un mémoire la même année et un rapport en 1806 sur ses travaux avec Victor de l’Aveyron. Pendant cinq années, il a travaillé avec cet enfant à sa réinsertion sociale, mais a considéré comme un échec personnel son incapacité – ou son refus ? – de parler.
Victor est confié à une certaine madame Guérin qui le soigne pendant 17 ans, de 1811 à sa mort en 1828, dans une maison de l’impasse Feuillantine. En 1970, François Truffaut s’inspire de l’histoire pour réaliser un film, L’Enfant sauvage.
Lucien Malson publie les écrits du docteur Itard qui cherchait à humaniser le garçon. Il remarque les difficultés qu’il a éprouvées à faire retrouver à l’enfant une sensibilité, des sentiments, une faculté de raisonnement, mais surtout à lui apprendre à communiquer. Itard se demande finalement s’il n’aurait pas mieux valu le laisser dans la forêt. Malson déclarera « L’homme à la naissance n’est qu’une espérance ».
Une statue dédiée à « Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron », a été érigée à Saint-Sernin-sur-Rance. Elle est l’œuvre du sculpteur Rémi Coudrain."