31.12.06

Le matin des étrennes

Ah ! quel beau matin , que ce matin des étrennes !
Chacun , pendant la nuit , avait rêvé des siennes
Dans quel songe étrange où l'on voyait joujoux ,
Bonbons habillés d'or , étincelants bijoux ,
Tourbillonner , danser une danse sonore ,
Puis fuir sous les rideaux ,puis reparaître encore !
On s'éveillait matin ,on se levait joyeux ,
La lèvre affriandée , en se frottant les yeux ...
On allait , les cheveux emmêlés sur la tête ,
Les yeux tout rayonnants ,comme aux grands jours de fête ,
Et les petits pieds nus effleurant le plancher ,
Aux portes des parents tout doucement toucher ...
On entrait ! ...puis alors les souhaits ... en chemise ,
Les baisers répétés , et la gaieté permise !

Arthur Rimbaud


Cheveux emmêlés, yeux rayonnants, baisers répétés et gaîeté permise : je vous souhaite pour passer de ce dernier jour 2006 au premier de 2007

30.12.06

En panne

En panne... non pas en panne de PC, ni de scooter... tout simplement d'idée...

Alors pour le plaisir, une photo que j'aime bien ou chacun pourra y voir , l'année qui finit, celle qui va commencer ou tout simplement une belle allée bordée de platanes, sans oublier que l'aventure est au bout du chemin.

Bons préparatifs de réveillon.



29.12.06

Avant-hier....

Les photos d'une belle promenade pour vous souhaiter une bonne journée.

28.12.06

Bon anniversaire


Bon anniversaire à toi K.
Seconde fille de la famille, te voici à plusieurs périodes de ta vie, en compagnie de ta soeur et quelques années après, c'est-à-dire cet été. A tout à l'heure pour souffler les bougies. Bises.





Bonne journée à vous tous qui passez par ici.


27.12.06

Du givre, encore...

Au cours d'une promenade, hier après-midi :

Une fabrique de charbon de bois, je crois. Les billes de bois sont arrosées en permanence, hiver comme été, voici ce que ça donne vers 16 heures avec -3°





Un peu plus loin dans la campagne :





et un peu plus tard en fin d'après-midi.


Je vous souhaite une bonne journée ensoleillée.





26.12.06

Lendemain de fête




Le père Noël m'ayant apporté un logiciel photo, je me suis entraînée à assembler des photos qui sont déjà des souvenirs d'une fête agréable.

24.12.06

Le sapin de Noël

Le petit sapin sous la neige
Rêvait aux beaux étés fleuris.
Bel été, quand te reverrai-je ?
Soupirait-il sous le ciel gris ?

Vint à passer sur le chemin
Un gaillard à grandes moustaches.
Hop là ! en deux coups de sa hache,
A coupé le petit sapin.

Il ne reverra plus l'été
Le petit sapin des montagnes,
Il ne verra plus la gentiane,
L'anémone et le foin coupé.

Mais on l'a paré de bougies
Saupoudré de neige d'argent.
Des clochettes de féérie
Pendent à ses beaux rameaux blancs.

Le petit sapin de Noël
Ne regrette plus sa clairière
Car il rêve qu'il est au ciel
Tout vêtu d'or et de lumière.

Pernette Chaponnière

Le conte des deux malades (2/2)

(suite et fin)

Les jours et les semaines passèrent. Un matin à l’heure du bain, l’infirmière trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps. Dès qu’il sentit que le temps était approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre.
L’infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s’assura de son confort, puis elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s’appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d’œil dehors. Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit, il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or, tout ce qu’il vit fut : un mur !
L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une tout autre réalité.
L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. « Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager » commenta-t-elle.
Epilogue :
Il y a un bonheur extraordinaire à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres épreuves. La peine partagée réduit de moitié la douleur et le bonheur, une fois partagé, s’en trouve doublé.
Si vous voulez vous sentir riche, vous n’avez qu’à compter parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l’argent ne peut acheter. Aujourd’hui est un cadeau, c’est pourquoi on l’appelle : présent.


Je vous souhaite à tous un Joyeux Noël.




23.12.06

Le conte des deux malades (1/2)

Voici le conte d'un auteur anonyme, suite et fin demain. Je vous souhaite une bonne journée.

Deux hommes gravement malades, occupaient le même chambre d’hôpital. L’un d’eux devait s’asseoir dans son lit pendant une heure chaque après midi. Son lit était près de la seule fenêtre de la chambre. L’autre malade devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d’infortune se parlaient pendant des heures ; ils parlaient de leurs épouses et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits qu’ils avaient visités.
Et chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait ce temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait dehors.
L’homme dans l’autre lit, commença à vivre pour ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activité et les couleurs du monde extérieur que lui dépeignait son voisin : « De la chambre , la vue donnait sur un parc avec un beau lac, les canards et les cygnes jouaient sur l’eau, tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux en modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi les fleurs aux couleurs de l’arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner. »
Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d’un bel après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l’autre homme n’ait pu entendre l’orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.


(à suivre demain)

22.12.06

Quand le givre est là..

J'ai publié dans un précédent billet, une toile d'araignée photographiée au soleil. Hier matin, - 3° le givre m'a permis de voir qu'il y en avait beaucoup, je n'ai pu résister à l'envie de vous les montrer ainsi revêtues, (avant de passer le balai....).













21.12.06

Le confit de canard

Voici une recette facile et peu onéreuse. (Coût des 30 manchons : 8 Euros)

J' achète des manchons de canard gras sur le marché, j'enlève les morceaux sur les côtés (peau + graisse que je fais fondre dans une poêle), je récupère ainsi la graisse dans un bocal, elle me servira à faire cuire les frites tout au long de l'année, je fais bien "sécher" dans la poêle les morcaux de peau et j'obtiens les fameux "gretons" ou "grattons" à déguster tièdes à l'apéritif ou accompagnés d'une salade d'endive par exemple.
Ensuite je mets les manchons au sel et poivre toute une nuit, je les range dans mon essoreuse à salade que je place dans le réfrigérateur.
Le matin, j'essuie chaque morceau pour enlever l'excédent de sel et le liquide qui s'est formé, je mets 5 manchons par bocal, capsule et couvercle et je fais cuire dans un stérilisateur 3 heures à 100°. Lorsque les bocaux sont refroidis, je les essuie et je les range.
Au moment de l'utilisation, je fais dorer les manchons dans la poêle juste au moment de les servir accompagnés de légumes ou pour agrémenter un cassoulet.

20.12.06

Le café

Enfin ça y est, je suis arrivée à mes fins.... après mon appel au secours de tout à l'heure.


En attendant mon tour, hier, dans une salle d’attente, j’ai feuilleté une revue . Dans un encart sur un reportage sur Turin, j’ai trouvé 13 façons de boire le café, (accompagné d’un verre d’eau), en Italie qui portent chacune un nom différent suivant les heures de la journée.

Le matin on commande un cappuccino recouvert de mousse de lait sur laquelle le garçon dessine un cœur, une feuille, un prénom…
Un cappuccino senza schiuma (sans mousse) qui écarte cette fantaisie évanescente,
Un latte macchiato verre de lait chaud avec quelques gouttes de café,
Un marocchino petit cappuccino noirci de chocolat en poudre,

A 11h l’espresso, le caffè lungo (long) corto (serré) americano‘serré comme l’espresso avec son pot d’eau chaude.

Dans la journée, on optera pour un macchiato caldo taché d’une goutte de lait chaud, freddo avec lait froid, ou senza schiuma sans mousse.
Les Italiens boivent le cappuccino avant midi. La fin du déjeuner s’appelle le caffè corretto mâtiné d’alcool de type grappa, sans parler du bicerin.

Qu’en penses-tu Celeste ? toi qui vis souvent en Italie.

Moi, je bois rarement du café, mais je l’aime bien chaud, non sucré, et, si possible après avoir dégusté un carré de bon chocolat. Et vous, êtes-vous amateur ? comment l’aimez-vous ?

Au secours...

Aujourd'hui impossible d'envoyer une image : j'obtiens un message : "nous acceptons les images au format jpg gif bmp et png maxi 8Mo" alors que les miennes font 896 ko.
Les photos de mon village, que j'avais publiées avant-hier ne sont plus visibles depuis hier et Cristina m'a envoyé un mail, elle ne peut pas commenter chez moi.... Grrr
Depuis mon passage dans la nouvelle version je n'avais eu aucun problème mais voilà qu'aujourd'hui l'accès à la confection des messages est différente et je ne peux pas faire ce que je veux Grrr, Grrr.
La photo du jour, elle, passe bien....!?

Si quelqu'un a un "tuyau".. Merci

19.12.06

Mes mains

Sur le clavier, des mains de 60 ans et plus...
Mes mains, remplies de petites tâches brunes que J. Pierre Chabrol nomme gentiment "les pâquerettes de cimetière" dans son livre : "Le bonheur du manchot".
Mes mains, véhiculent tout ce qui bouillonne dans ma tête et le transcrivent pour moi. J'essaye d'écrire (thérapie par l'écriture) tout ce qui fait mal, qui irait se loger couche sur couche, comme une cuirasse tout au fond de moi, m'empêchant d'être moi-même. Une fois sur le papier, il n'en reste plus qu'une partie pour continuer à encombrer mon cerveau et relire ce que j'ai écrit m'aide à dédramatiser.
Mes mains qui pianotent sur le clavier au gré des idées pour écrire des billets à votre intention, chers amis bloggeurs.
Mes mains grâce auxquelles je peux écrire des commentaires en vous rendant visite jour après jour.
Mes mains qui m'ont permis de faire tant de choses : atelier d'écriture, patchwork, tricot, broderie, jardinage, cuisine. etc
Mes mains de travailleuse ordinaire, gerçées par le froid de l'hiver ou les travaux ménagers, ne méritent-elles pas, comme les vôtres, que l'on prenne le temps de parler d'elles ?

18.12.06

Mon beau village

Quelques vues de mon village pour illustrer cette poésie de F.Bataille.

Connais-tu mon beau village
Qui se mire au clair ruisseau.
Encadré dans le feuillage,
On dirait un nid d'oiseau.
Ma maison parmi l'ombrage
Me sourit comme un berceau.
Connais-tu mon beau village
Qui se mire au clair ruisseau.

Loin du bruit de la grand' ville,
A l'abri du vieux clocher,
Je cultive un champ fertile,
Un jardin près d'un verger ;
Sans regret, ni voeu stérile,
Mon bonheur vient s'y cacher,
Loin du bruit de la grand' ville,
A l'abri du vieux clocher.





Je vous souhaite une bonne semaine.

17.12.06

Chacun sa Perfecta...

Brico-Girl dressait avant-hier un portrait fort élogieux de son amie Perfecta, voir (Portrait de Perfecta.)

Hier au soir, nous avons commencé les festivités par un repas chez nos amis qui ressemblent à Perfecta. Chez eux on est toujours bien reçus, tout est à l'étiquette, pas un objet qui ne soit à sa place, pas un grain de poussière, une déco de Noël raffinée, partout un "sans faute" et partout un petit détail qui fait le petit "plus".
Le repas : divin. Plateau de fruits de mer pour les amateurs, pour les autres, un gratin de lotte avec des noix de St Jacques et des cèpes dans une sauce délicieuse. (à se mettre à genoux).
Comme Brico-girl, inutile de chercher à rivaliser.
Il n'y a plus qu'à se laisser inviter.

Bon dimanche !



16.12.06

Tempête


L'orage s'ammoncèle et pèse sur la dune
Dont le flanc sablonneux se dresse comme un mur.
Par instants, le soleil y darde un faisceau dur
De rayons plus blafards qu'un blême éclat de lune.

Les éclairs redoublés tonnent dans l'ombre brune.
Le pêcheur lutte et cherche en vain un abri sûr.
Bondissant en fureur par l'océan obscur,
L'âpre rafale hurle et harcèle la hune.

Les femmes, sur le port, dans le tourbillon noir,
Gémissent, implorant une lueur d'espoir...
Et la tempête tord le haillon qui les couvre.

Tout s'effondre, chaos, gouffre torrentiel !
Sur le croulant déluge, alors, voici que s'ouvre
En sa courbe irisée un splendide arc-en-ciel.

Jules Breton

La photo a été prise hier midi dans notre quartier (pourtant, il n'y a pas eu de tempête..)

15.12.06

A la lune

Nous avons tous appris cette poésie à l'école primaire, je la trouve toujours aussi belle.


C'était dans la nuit brune sur le clocher jauni,
La lune, comme un point sur un I.
Lune, quel esprit sombre promène au bout d'un fil,
Dans l'ombre, ta face et ton profil.
N'es-tu rien qu'une boule, qu'un grand faucheux bien gras,
Qui roule, sans pattes et sans bras.
Es-tu je t'en soupçonne, le vieux cadran de fer
Qui sonne l'heure aux damnés d'enfer.
Qui t'avait éborgnée l'autre nuit.
T'étais-tu cognée a quelque arbre pointu.
Car tu vins pâle et morne, coller sur mes carreaux
Ta corne, a travers les barreaux.
Sans cesse rajeunie, tu seras du passant
Bénie, plein lune ou croissant.
T'aimeras le pilote dans son grand bâtiment
Qui flotte sous le clair firmament.
Et qu'il vente ou qu'il neige, moi-même chaque soir,
Que fais-je, venant ici m'asseoir.
Je viens voir à la brume, sur le clocher jauni,
La lune, comme un point sur un I.
A. de Musset
Bon week-end à tous les passants.

14.12.06

Fête d'hiver

Ouates, flocons, mousses, linons,
La neige a chu par avalanches ;
Si purs et nets sont les pignons
Que l'on dirait des nonnes blanches.
La couche des glaçons vitreux
Couvre les quais et leurs eaux noires,
Et les gamins aux sabots creux
Claquent du pied sur les glissoires.
Et vers le ciel et ses joyaux
Dont la lumière est vive et prompte,
Chaque clocher, de bas en haut,
Semble un ex-voto clair, qui monte.

E. Verhaeren


Non la pluie, la neige, le froid ne sont pas au rendez-vous, heureusement il y a les blogs et les photos pour recréer l'ambiance hivernale. Bonne journée.

13.12.06

Noëls d'autrefois...

Je vous remercie tous et toutes pour vos commentaires sur mon billet d'hier, je continue un peu dans le même registre...



Noëls d'autrefois, vous aviez une âme....

Cadeaux du temps jadis, vous étiez : pomme, orange, chocolat. Les temps ont bien changé, vous êtes devenus : game boy, robot, star-wax et autres...
Le Père Noël était un être mythique que l'on ne voyait pas, ce qui ajoutait au mystère. Aujourd'hui, on en rencontre plusieurs dans les rues, les magasins, pendus aux fenêtres ou escaladant une cheminée.
Le côté commercial s'est emparé de la fête. Je viens de trouver un site :( http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/perenoel.html ) sur les origines du Père Noël qui montre son ancêtre St Nicolas et ses différentes transformations de 1821 à 1931. J'ai retenu la dernière :

C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge. Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver. Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde.


Il me semble que tout ça a perdu de sa magie, à moins que ce ne soient mes souvenirs qui sont ceux d'une enfant qui a vieilli.

12.12.06

Cadeaux

Kri, avant-hier, a écrit un billet sur l'origine des boules de Noël censées remplacer les pommes qui manquèrent en 1858 suite à une mauvaise récolte et qui, traditionnellement, ornaient les sapins en Alsace.
Un(e) ami(e) bloggeur (se) connaitrait-il une histoire, ou une légende, qui parlerait de l'origine de la tradition des cadeaux de Noël ?

11.12.06

Le petit chat

Souvent je m'accroupis pour suivre sa mimique,
Quand on met devant lui sa soucoupe de lait.

Tout d'abord, de son nez délicat, il le flaire,
Le frôle ; puis, à coups de langue très petits,
Il le lappe ; et dès lors, il est à son affaire ;
Et l'on entend, pendant qu'il boit, un clapotis.

Il boit, bougeant la queue, et sans faire une pause,
Et ne relève enfin son joli museau plat
Que lorsqu'il a passé sa langue rêche et rose
Partout, bien proprement débarbouillé le plat.

Alors il se pourlèche un moment les moustaches
Avec l'air étonné d'avoir déjà fini ;
Et, comme il s'aperçoit qu'il s'est fait quelques taches,
Il relustre avec soin son pelage terni.

E. Rostand

Je vous souhaite une bonne semaine.

9.12.06

Un avant goût

En attendant la nouvelle "mouture" voici un mélange de l'an dernier et de cette année.
Bon week-end à tous.

8.12.06

Les djeuns (suite)

Bon O.K, j'ai cédé à vos demandes, mais : on ne se moque pas SVP.

Là, je joue les stars, hum, j'essaye.... , mais je n'y arrive pas, hi hi


En route pour le premier long voyage : 1 km jusqu'à la poste.

Tout s'est très bien passé, sauf qu'il faut s'habiller plus chaudement.... Tout compte fait je pense que j'y prendrai goût. Ce qui me gêne le plus : le casque.

Et voici Valou qui a testé elle aussi avec grand plaisir.


Bonne journée à vous tous.



7.12.06

Salut au père hiver

Adieu marronniers verts, adieu matins fleuris
Il n'est plus un oiseau sur une seule branche
Les jardins sont obscurs, le beau temps est passé :
Le père hiver déjà s'avance, et l'air glacé
Ebouriffe sa barbe blanche.

Le beau temps est passé, nous n'irons plus au bois
Le bocage n'a plus de voix.
Un an de plus s'ajoute à nos vieilles années :
Sur ma lampe en rêvant, je réchauffe mes doigts
Salut au père Hiver qui monte sur les toits
Pour souffler dans nos cheminées.

Tristan Derême

6.12.06

Les djeuns...

Quand les retraités se mettent à vouloir jouer les djeuns. Voilà la dernière acquisition de M. Tanette....un scooter pour remplacer les vélos quand nous partons avec le camping-car. C'est moins pénible paraît-il. Parce que Tanette sur un vélo, faut voir....(pas prête pour le tour de France). Mais sur un scooter, pas encore vue... ça va pas être triste.. J'ai du mal à imaginer...

4.12.06

Les travaux de V.




V. a repris ses travaux de peinture sur verre, de même qu'elle anime un atelier d'écriture, participe à des cours de dessin et de théatre. Malgré toutes ses activités, le moral ne suit pas.


Pourtant l'escarre est en voie de guérison, sa marche de plus en plus assurée, avec la perspective de laisser la canne à la fin du mois. Lundi prochain, le 11, il y aura un an qu'elle a eu cet accident . C'est long, certes, mais que de progrès, depuis. Encourageons-la.

Nouvelle version



















J'ai profité de mon passage à la nouvelle version pour adopter un nouveau look. J'espère qu'il vous plaira. Quelques petites choses encore à mettre au point. Réinscrire le lien de Brigetoun que j'ai perdu dans la traversée et retrouver le chemin pour aller rendre visite à Brico-girl qui m'a fait elle aussi une farce.... Je pourrai ensuite reprendre mes billets quotidiens, en tous cas je l'espère.
Je vous souhaite une bonne semaine.







3.12.06

Décor de Noël

Décor vu hier : la maison d'un particulier. Je n'avais pas assez de recul, j'ai dû photographier en plusieurs fois, mais l'ensemble est du plus bel effet. Ce monsieur laisse ce décor pendant deux mois environ avec pour fond sonore : "Douce nuit". Pas étonnant qu'il ya ait foule devant sa porte sitôt la nuit tombée.





Bon dimanche à vous tous.

2.12.06

Mesturet

Pour les confectionner, il faut :
- cuire du potiron dans l'eau et bien l'égoutter avant de le passer au moulin à légumes.
- ajouter 1/3 de Maïzena et 2/3 de farine jusqu'à obtention d' une pâte assez consistante.
- un sachet de sucre vanillé ou un peu de cannelle.
- faire saisir une cuillère à soupe de pâte dans une poêle contenant de l'huile très chaude, dès légère coloration retourner chaque mesturet pour les saisir de l'autre côté et les aplatir à la fourchette.
Sucrer et servir.

Bon dessert et bon week-end.

1.12.06

"Porta verda"

Ce tableau qui peut vous paraître banal est pour moi comme une Légende.
Il représente la maison natale de ma mère en Italie. C'est la maison où sont nés les cinq plus jeunes d'une fratrie de huit, là où elle a vécu jusqu'à son départ pour la France, c'est-à-dire à onze ans.
M. Tanette (je n'avais pas encore le virus de la photographie) l'a prise en photo lorsque nous sommes allés là-bas comme en pèlerinage, et sa soeur nous en a fait cette aquarelle, très fidèle à la réalité, que nous avions offerte à maman pour un Noël.
"Porta verda", c'est son nom, j'en ai souvent entendu parler enfant, ma mère avait les yeux qui brillaient lorsqu'elle prononçait son nom et me racontait sa vie là, entourée de sa famille. Dans le petit batiment à droite, vivait une cousine, veuve avec ses huit enfants.





Bonne journée à vous tous.

30.11.06

Le questionnaire illustré

Vu chez Dite qui le tenait de Delph234, et arrangé à ma sauce voici le questionnaire illustré :


1° Liquide et végétal :

2° Rouge comme :

3° Une photo de vous, bébé :

4° M... comme mandoline

5° De quoi vous ne pourriez pas..... mais alors pas du tout... vous passer :

6° Votre objet ou votre meuble préféré :

7° Qu'avez-vous mangé ce midi ?

8° C'est comment chez vous ? :

9° Si le coeur vous en dit ! C'est à vous !